lundi 10 janvier 2011

L’externalisation des prestations RH divise la profession en deux camps


Je vous invite à consulter le numéro de décembre 2010 de HR TODAY, le journal suisse des Ressources Humaines. Il propose un dossier complet sur l'externalisation RH. La page de couverture ainsi que l'éditorial sont accessibles en pdf ICI.


Extrait...

Silence. L’externalisation des prestations RH fait partie de ces sujets délicats qui baignent dans un silence feutré. Plusieurs multinationales interrogées pour cette édition ont poliment refusé de nous accueillir pour en parler. La réaction a été identique auprès de nombreux gestionnaires RH: «Je vous livre le fond de ma pensée, mais ne dites surtout pas que c’est moi qui vous l’ai dit…»

Risques. Comme si l’évocation de l’outsourcing RH suffisait à ouvrir la boîte de Pandore. Les risques, assez clairement identifiés, reviennent sur toutes les bouches: perte de maîtrise de processus RH clés, perte du savoir-faire, baisse de la qualité des prestations, coûts économisés non réinvestis dans la professionnalisation du département RH…

Avantages. Des risques qui ressemblent étrangement aux avantages proclamés par les sociétés de service et les consultants qui se battent pour plus d’outsourcing : libérer du temps pour se consacrer au partenariat stratégique, confier des prestations clés à des spécialistes pour en augmenter la qualité, réinvestir les économies dans la formation, la gestion du talent, la gestion des compétences…

Ambiguïté. Au final, les deux discours méritent d’être entendus. Le vrai problème, c’est que cette discussion sur l’externalisation RH met à jour l’ambiguïté de la posture RH en organisation et oblige la Fonction à choisir son camp. Rester des maîtres de la gestion administrative ou devenir des accompagnateurs du changement ?


 Source : HR Today, Marc Benninger
Rédacteur en chef pour la Suisse romande

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