mardi 23 décembre 2008

Outsourcing et Ressources Humaines : le BPO : solution pour la transformation de la fonction RH ?


Résumé de l'article de Véronique Guilloux
Les recherches concernant le thème de l’externalisation sont nombreuses. Pourtant rares sont les articles académiques portant précisément sur l’outsourcing Ressources Humaines. Ce papier souligne les spécificités et les enjeux de l’externalisation RH, tout en distinguant BPO transactionnel et BPO transformationnel. Researches concerning the theme of externalisation are numerous. However few are about HR outsourcing. This article underlines the different specificities of the HR externalisation and distinguishes transactional BPO and transformational BPO.


Plan de l'article
• L’externalisation : caractéristiques et potentiel pour un nouveau modèle RH
— Caractéristiques de l’externalisation
— Vers un nouveau modèle de RH ?
• Le BPO peut il résoudre les tensions entre le rôle administratif traditionnel de la RH et le nouveau rôle stratégique de la RH ?

lundi 22 décembre 2008

jeudi 18 décembre 2008

En faire plus avec moins


"Partout, entreprises et administrations cherchent à en faire plus en dépensant moins. Elles ont recours aux services gérés ou préfèrent adapter leurs réseaux plutôt que d’en construire de nouveaux. Les services informatiques recherchent également les bonnes technologies, notamment des systèmes vocaux automatisés et suffisamment aboutis pour mieux conseiller les clients. 2009 sera l’année de la productivité. Aux entreprises de déterminer quelles fonctions elles doivent conserver en interne et celles qu’elles peuvent confier à un tiers extérieur. Dans un contexte de globalisation, de flexibilité et de choix des compétences, l’externalisation sélective s’impose comme le modèle à suivre. En ayant recours aux services gérés, les entreprises peuvent se consacrer à ce qu’elles savent faire le mieux et confier à des experts les tâches les plus spécialisées, comme celles relatives à l’informatique, à la sécurité, aux réseaux ou aux centres d’appels."


Source : Verizon Business éclaire les directeurs informatiques sur les tendances 2009, décembre 2008 par Verizon Business

lundi 15 décembre 2008

Définitions Wikipediesques


L'externalisation, (en anglais outsourcing), désigne le transfert de tout ou partie d'une fonction d'une organisation (entreprise ou administration) vers un partenaire externe. Elle consiste très souvent en la sous-traitance des activités jugées non-essentielles et non stratégiques : pour une entreprise, il s'agit de celles qui sont les moins productrices de revenus. Il s'agit d'un outil de gestion stratégique qui se traduit par la restructuration d’une entreprise au sein de sa sphère d’activités : ses compétences de base et son cœur de métier (core business en anglais).
Au Canada, le terme d'impartition est utilisé pour désigner l'externalisation.
L'externalisation diffère de la simple prestation extérieure de services, et de la simple sous-traitance, dans la mesure où il y a :

  • pilotage étroit par l'entreprise donneuse d'ordre,
  • engagement du prestataire externe.
Le terme d’infogérance désigne quant à lui les services d'externalisation informatique proposés par des SSII.

Le processus inverse, c'est-à-dire la reprise à l'interne de l'entreprise des activités externalisées est parfois observé. On parle alors de backsourcing.

vendredi 12 décembre 2008

DRH forever


Nulle solution technique d’externalisation – fut-elle la plus performante – ne saurait garantir à elle seule le rôle décisif des hommes et des femmes de l’entreprise. Aussi ne suffit-il pas d'externaliser pour se repositionner automatiquement dans une efficacité accrue. La performance d’une entreprise passe par la performance individuelle et collective de ses salariés.
N’est-ce pas alors la DRH qui détient finalement les cartes maîtresses de tout processus d’externalisation ? La Gestion des Ressources Humaines a comme objectif de mobiliser et de développer les compétences de chacun et de tous pour une plus grande efficacité de l’organisation. Cette organisation à un versant identitaire : « notre » entreprise gagne à externaliser telles ou telles tâches, chacun pouvant alors se recentrer sur son cœur de métier. Mais elle a également un versant systémique : intégrer à notre sphère d’influence les compétences spécilisées et les expertises du prestataire.

Il nous semble ainsi que les DRH des deux entités pourraient travailler à des lignes de GRH convergentes, au moins sous certains rapports, pour garantir et susciter de part et d’autre à la fois le rôle primordial de l’homme et le rôle incontournable d’un élargissement, d’une complémentarisation en système d’entreprises partenaires… partenaires au-delà des simples contraintes du “deal” qui les rapproche.

mercredi 10 décembre 2008

Baromètre Grant Thorton 2004

Pour accéder à cette enquête de 2004 sur l'externalisation des fonctions comptables et financières réalisée par Grant Thorton : cliquer ici

L'externalisation : un facteur émergent dans la fonction RH

La pratique de l’externalisation dans les fonctions RH s’opère principalement dans le cadre des aspects administratifs tels que la paie, la formation, la prévoyance – retraite ou le conseil juridique. Les fonctions plus stratégiques comme la gestion des compétences pour l’avenir reste au sein de l’entreprise.
Le DRH n’externalise pas pour « oublier », il est l’architecte d’un ensemble de fonctions RH qu’il pourra choisir d’externaliser ou non dans un esprit de cohérence et d’amélioration de la qualité de service dans l’entreprise.
De notre point de vue, Evolutia est un formidable lieu d’échanges sur des points cruciaux pour la fonction RH et va nous permettre d’apporter des éléments de réponses à des questions telles que : Comment l’entreprise gère la nouvelle donne liée à la mondialisation et à la relation avec des partenaires privés ?
Association professionnelle de référence des directeurs et cadres des fonctions Personnel de tous secteurs publics ou privés. L’ANDCP comprend 4000 adhérents individuels. Elle participe activement à la valorisation de la fonction RH, s’exprime au nom des praticiens de la fonction. C’est aussi un puissant réseau d’échanges d’expériences et de convivialité.
Daniel CROQUETTE Délégué Général ANDCP

Source : Evolutia, Smartline.fr

dimanche 7 décembre 2008

Le partenariat d’externalisation


Il s’agit de déterminer comment les deux partenaires interagissent, depuis la rédaction de la convention qui les unit jusqu’à la conception des indicateurs qui régulent leurs échanges. C'est dans une force consensuelle toujours renouvelée que la relation de partenariat trouve le maximum de son efficacité. Bien plus qu'une politique d'alliance, c'est dans une logique de collaboration et de partage qu'elle devient source d'innovation et de développement. Tout service de qualité inclut cette dimension fondamentale : la clé du succès réside aussi dans la force des liens instaurés – au travers d’acteurs identifiés comme de véritables interlocuteurs – entre les deux partenaires.

samedi 6 décembre 2008

Martinair confie l’externalisation de ses services RH à Logica


Logica, acteur européen majeur des services informatiques, vient de signer un contrat de Business Process Outsourcing (BPO) RH de 2,7 millions d’euros avec Martinair. Durant les cinq prochaines années, Logica assurera la gestion de la paie et l’administration RH pour la compagnie aérienne hollandaise. Dans le cadre de ce contrat, six collaborateurs de la fonction RH de Martinair rejoindront Logica.


Le transfert de la gestion de la paie et de l’administration des ressources humaines chez Logica se déroulera en deux étapes. Depuis le 1er novembre 2008, Logica prend en charge la gestion de la paie des membres d’équipage, du personnel au sol, et de l’équipe dirigeante. A compter d’avril 2009, Logica étendra sa prestation aux services d’administration RH. Dans le cadre de ce contrat d’outsourcing, Logica assurera l’administration RH et le support associé, ainsi que la mise en place d’un système en libre service pour l’ensemble du personnel, équipe dirigeante comprise. Grâce à ce nouveau système, les collaborateurs de Martinair pourront consulter et utiliser les services d’administration RH 24/24h.


« Ce contrat avec Martinair démontre notre capacité à répondre aux besoins croissants de nos clients en matière d’outsourcing RH. Les entreprises se concentrent de plus en plus sur leur coeur de métier et s’en remettent à des spécialistes comme Logica pour les services connexes. Pour preuve, Logica gère chaque année plus de 90 milliards d’euros de salaires en Europe » indique Henk Drenth, Directeur en charge des services RH chez Logica Pays-Bas.



A propos de Logica
Logica est un acteur européen majeur des services informatiques. Le groupe réunit 39 000 personnes dans 6 pays à travers le monde. En France, Logica compte 9 000 collaborateurs. Son activité englobe le conseil en management, l’intégration de systèmes et l’outsourcing de processus métier et IT. Logica travaille en étroite collaboration avec ses clients afin de les aider à libérer leur potentiel pour devenir plus productifs, accélérer leur croissance et gérer les risques. Logica s’appuie sur ses connaissances approfondies des secteurs, son excellence en matière de technologie et de production ainsi que sur son expertise en matière de delivery pour aider ses clients à se positionner en tête de leurs marchés respectifs. Logica, est coté à la Bourse de Londres et d'Amsterdam (LSE : LOG ; Euronext : LOG)

Pour plus d’informations, consultez le site www.logica.com


Source : Article de Indice RH, posté le vendredi 05 décembre 2008 par stephan1104.

jeudi 4 décembre 2008

Finances, comptabilité et RH : de nouveaux territoires pour l’externalisation


Considérées comme faisant partie des fonctions nobles de l’entreprise, les finances, la comptabilité et les RH n’échappent plus aujourd’hui au phénomène de l’externalisation. Un constat partagé par tous les intervenants d’une conférence organisée dans le cadre du salon Red’cost à Paris.

Une récente étude de l’IFOP montre qu’un tiers des entreprises françaises externalisent tout ou partie de leurs fonctions comptables, et elles sont encore un peu plus nombreuses à le faire sur la paie ou la gestion administrative du personnel. « Sur les RH, l’externalisation ne se limite plus uniquement aux aspects industriels et automatisables, confirme Emmanuel de Prémont, président du Syndicat des Experts en Ressources Humaines (Synexrh). Les entreprises n’ont plus de tabous. Elles s’aventurent désormais sur des terrains plus qualitatifs et plus proches de la décision. Tout ce que fait le DRH en interne en termes d’études et de services est potentiellement externalisable. Ce phénomène peut aller très loin, jusqu’à une entreprise sans DRH. »

Même constat pour la comptabilité et les finances. « Tout ce qui ne requiert pas une prise de décision peut être externalisé, poursuit Jean-Paul Binot, membre du bureau de l’European Outsourcing Association (EOA). En trésorerie, il y a un grand nombre d’activités transactionnelles que l’entreprise peut parfaitement déléguer à un prestataire externe qui va préparer la décision de couverture sur une devise ou sur une exposition de risque. L’entreprise n’a alors plus qu’à apposer sa validation. »

La réduction des coûts ne doit pas être la seule motivation
Les motivations qui mènent à l’externalisation sont désormais bien connues. Les grands comptent citent d’abord la réduction des coûts. Viennent ensuite d’autres arguments : la recherche d’expertise externe avec des personnels introuvables sur le marché de l’emploi, la volonté d’être en phase avec des réglementations fiscales, sociales et comptables de plus en plus complexes... Les PME/PMI externalisent elles quand elles sont confrontées à des problématiques de taille critique ou d’accès à des techniques ou des compétences qu’elles n’ont pas…
La décision d’externalisation prise, reste à définir précisément dans un cahier des charges ce que l’entreprise veut externaliser, et pour quels objectifs de services ou de coûts. « Il faut définir en amont le périmètre de la prestation, comment s’effectuera le partage des responsabilités entre le client et le prestataire, énumère Dan Arbogast, directeur commercial de Scripto. Il faut aussi veiller à la fluidité des échanges entre les deux partenaires en mettant en place des autorisations, des workflows... On est quelque fois d’accord sur le périmètre, le prix et les modalités, mais on oublie de s’intéresser aux modalités de transfert d’information, ce qui peut faire achopper une collaboration. »

Une démarche structurante pour l’entreprise
Il faut également dégager du temps pour gérer le prestataire, organiser des réunions régulières, conserver une trace de tout ce qui est fait… « Les clients font trop souvent l’impasse sur l’évaluation objective de leur capacité à mener à bien ce changement, souligne Jean-Paul Binot. Il y a de la politique dans les entreprises, avec des business unit, des divisions, et tout le monde doit adhérer au projet. Dans les faits, les opérations d’externalisation se déroulent souvent à marche forcée, sous l’impulsion du directeur financier ou du directeur général. Or, les changements imposés sont généralement ceux qui génèrent le plus de difficultés. »


Au final, si tous ces écueils ont été évités, l’externalisation se révèle très structurante pour l’entreprise car elle lui impose de s’organiser un peu plus ou différemment parce que le prestataire extérieur va demander des règles du jeu pour bien fonctionner. « Externaliser, c’est aussi traiter avec un partenaire qui est indépendant, et qui va donner un avis libre de professionnel. Il faut donc accepter, voire rechercher, la novation et un peu de contradiction quand on se lance dans une démarche d’externalisation », conclut Emmanuel de Prémont.


Source : Article de Focus RH, publié le 19/09/2008.

mercredi 3 décembre 2008

De plus en plus d'entreprises externalisent leur fonction RH

En 2008, près de 45% des entreprises françaises externalisent au moins une fonction RH, qu'il s'agisse de la paie, de l'administration du personnel, de la gestion du temps et des activités, du recrutement ou encore de la formation. Un chiffre en croissance de 15% par rapport à l'année dernière. D'ici à 2010, plus d'une entreprise sur deux devrait recourir à un prestataire spécialisé. Telles sont les principales conclusions d'une enquête réalisée par Markess International auprès de 860 entreprises sur l'externalisation des applications et des processus RH. Motivations invoquées: la maîtrise et le contrôle des coûts de gestion, notamment grâce aux engagements contractuels définis avec les prestataires.

La paie reste de loin le domaine le plus fréquemment externalisé par les entreprises. Fortement administratives, répétitives et chronophages, les tâches associées à la gestion et au traitement de la paie sont en général le point de départ de l'externalisation RH. L'administration du personnel, la gestion du temps et des activités, le recrutement et la gestion de la formation restent encore en retrait, avec moins d'un quart des entreprises interrogées en 2008 qui mentionnent recourir à des prestations d'externalisation pour ces domaines. Pour autant, l'externalisation de certaines de ces tâches, plus particulièrement la gestion de la formation, devrait susciter un vif intérêt pour les entreprises d'ici à 2010 selon Markess International.
Source : Décision Achats N°116 - 01/07/2008

lundi 1 décembre 2008

L’ANPE emploie les services de maintenance externalisée d’IBM HR T&M



L’ANPE confie à IBM HR T&M, la maintenance applicative à distance de son SIRH. Grâce à cette collaboration, l’ANPE optimise la gestion de ses 31000 agents.

L'enjeu pour l’ANPE : Maîtriser les coûts et fiabiliser la maintenance du système d’information des ressources humaines.

La solution : Externalisation de la maintenance (corrective, évolutive, projets) du SIRH auprès d’IBM HR T&M et mise en place d’un Plan Assurance Qualité de Maintenance.

Le bénéfice : Des coûts connus et optimisés. Un SIRH réactif et fiable. Une documentation complète et a jour. Un processus qualité opérationnel.

« Des le départ, nous avons décidé de recourir a la tierce maintenance applicative. Le bilan des trois années passées est très positif. » Corinne Druesne, responsable du pôle Animation de projets a la direction des systèmes d’information de l’ANPE.
Pour Marie-Christine Charlet,directrice du projet a l’ANPE et responsable de la maîtrise d’oeuvre, une des clés de la réussite de la TMA réside dans la rigueur de la méthodologie de suivi. « Nous nous sommes immédiatement situés dans une dynamique d’amélioration continue, articulée autour du Plan Assurance Qualité de Maintenance. Ce document vivant gère la relation contractuelle avec IBM HR T&M et sert de cadre de référence pour évaluer la qualité de service.» La mesure de la qualité est effectuée a plusieurs niveaux : contrôle hebdomadaire des opérations, évaluation trimestrielle de la prestation, analyse des indicateurs (délais, avancement, qualité) et des plans d’action en comité de pilotage mensuel, bilan annuel et, côté prestataire, enquête de satisfaction client.

Une collaboration «gagnant-gagnant»
Le SIRH est a la disposition de 450 utilisateurs situés dans 24 régions. « Ce sont les interlocuteurs privilégiés des 850 directeurs d’agence pour la gestion quotidienne des personnels. Il est certain que le bilan des trois années passées est très positif. » Corinne Druesne qualifie de «gagnant-gagnant» une collaboration qui aide l’ANPE a optimiser sa gestion des ressources humaines grâce a :- la maîtrise des coûts de maintenance du SIRH avec un recours au forfait pour les actions correctives et aux bons de commandes pour les projets,
- la stabilité des applications, le nombre de demandes de maintenance corrective étant passé, en trois ans, de 96 % du total des demandes a 28 %,
- des règles de fonctionnement structurantes (tableaux de bord, planification, documentation…) et partagées.

Pour les quatre ans a venir, l’objectif commun a l’ANPE et a IBM HR T&M est de continuer a fiabiliser le SIRH et de revenir vers le standard des progiciels a l’occasion de tout nouveau projet. « C’est un moyen évident d’en accroître encore la maîtrise », souligne Marie-Christine Charlet.

En savoir plus :

Source : cas client d'IBM