De plus en plus fréquemment, les fonctions RH sont externalisées, ce qui permet de réduire les coûts de 20 à 50 %. Mais la décision de déléguer doit s'accompagner d'une réflexion sociale. Les salariés n'y sont pas hostiles, pour autant qu'ils y gagnent un bonus qualité. Pour les managers opérationnels, c'est l'occasion de réorienter certaines demandes qui incombaient naguère aux RH et dont ils ont hérité. Pour les DRH, c'est l'occasion de se recentrer sur les fondamentaux, le management, en se défaisant de certaines contraintes bureaucratiques. Les externalisations doivent donc représenter de la valeur ajoutée. Après l'informatique, la comptabilité et la gestion, les DRH délèguent donc la tenue du bulletin de paie et la gestion du temps. Devraient suivre l'externalisation de la formation, le recrutement et la gestion des carrières, dans un marché français d'externalisation RH qui s'étoffe de 10 % chaque année et pèse 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires, tout en étant toujours reclus dans un marché de niche.
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