Questions-clés, définitions, liens utiles, acteurs, chiffres et citations : l'essentiel de ce qu'il faut savoir en un coup d'oeil
:: 5 questions-clés ::
Que recouvre précisément le terme d'externalisation ?
Une vaste palette de services et de prestations en réalité... Tout d'abord l'infogérance, qui consiste à sous-traiter partiellement ou complètement l'exploitation d'un système d'information. Le BPO ensuite (Business Process Outsourcing), où des fonctions "métiers", par exemple la relation client ou la gestion des ressources humaines, sont confiées à des spécialistes. La TMA enfin (Tierce maintenance applicative), qui assure la maintenance des applications présentes dans l'entreprise ou développées par cette dernière. Sans oublier des formes plus hybrides (co-sourcing) où clients et prestataires créent une structure commune pour gérer l'externalisation ou encore des formes plus anciennes (mode ASP) où l'application est louée.
Offshore, nearshore, onshore... ?
Ces trois termes désignent d'une certaine manière l'éloignement du prestataire par rapport à son client. Avec l'offshore, les prestataires se trouvent dans des pays très éloignés, tel que l'Inde ou la Chine, alors que dans le cas du nearshore, ils se trouvent à proximité du client : au Maghreb par exemple pour les entreprises françaises voire, selon certaines définitions, en France (en province par rapport à la région parisienne). L'onshore est une pratique qui consiste à faire travailler chez le client du personnel venant des pays... offshore aux conditions de ces pays.
Sous quelles conditions pratiquer l'externalisation ?
Sous des conditions de contrat claires tout d'abord ! Il faut en effet prévoir très précisément les critères d'évaluation de la qualité de la prestation ainsi que les modalités de leur évolution. Attention aussi à la dépendance vis-à-vis du prestataire (perte d'expertise) et, le cas échéant, à la possibilité de faire marche arrière, tout en étant capable de récupérer (développements, savoir-faire) ce qui a été confié pendant des mois ou des années à un tiers.
Pourquoi externaliser la maintenance de ses applications ?
Les demandes d'évolutions, de nouvelles interfaces ou de fonctionnalités additionnelles affluent parfois sans qu'on puisse les gérer efficacement, au grand mécontentement des utilisateurs. L'enjeu pour l'entreprise est de toujours rester au fait des bonnes pratiques et des normes en vigueur, tout en respectant les budgets décidés et en ne perdant pas de vue que la maîtrise des développements effectués sur ses applications est un élements clés de ce type de contrat.
Pourquoi l'offshore suscite-t-il autant de controverse ?
L'externalisation offshore alimente régulièrement les colonnes de la presse pour plusieurs raisons. Il n'est dans un premier temps pas aisé de confier des prestations à des sociétés implantées à plus de 15 heures de vol de son siège social, les risques de non qualité (du fait du prestataire mais aussi de la mauvaise gestion du contrat par le client) sont réels. Le recours à une main d'oeuvre à bas prix (pays low cost) suscite par ailleurs de vives polémiques dans les pays passeurs d'ordre, notamment aux Etats-Unis où des visas spéciaux permettent à des salariés étrangers de travailler aux conditions de rémunération de leur pays.
:: Les acteurs en France ::
Prestataires spécialisés en infogérance
- Accenture
- Capgemini
- Unilog
- CSC
- EDS
- IBM Global Services
- Atos Origin
- LogicaCMG
- Sopra Group
Prestataires spécialisés en TMA
- Euriware
- Capgemini
- Unilog
- EDS
- Steria
- SQLI
- GFI Informatique
Prestataires spécialisés en BPO
- Atos Origin
- Accenture
- IBM Global Services
- Capgemini
Unisys
- EDS
- CSC
:: Les indicateurs-clés ::
25 milliards d'euros, soit 4,5% de croissance estimé pour le marché du BPO en 2004 en Europe. En 2007, il devrait atteindre 33 milliards d'euros. (Source Gartner)
30,5% de croissance pour l'export de logiciels et de services en Inde. Le volume d'affaires est de 12,5 milliards de dollars (au 31 mars 2004). (Source NASSCOM)