[avec mes commentaires]
Pour un grand nombre d'entreprises, l'année 2011 fut placée sous
le signe de la survie, non de la croissance. Si les périodes florissantes
apportent une certaine flexibilité, les performances sont exigées lors des
périodes difficiles. La faiblesse de l'économie a placé sur le devant de la
scène la gestion des talents, avec un retour aux fondamentaux et le respect rigoureux
d'une gestion axée sur le respect des objectifs.
Sans surprise, les employeurs ont mis davantage l'accent sur un
accroissement de la productivité dans le but d'obtenir le meilleur de leurs
collaborateurs. Faire plus avec moins pour optimiser leur retour sur
investissement (ROI) en ressources humaines. Si ce choix a très certainement
été difficile pour certains, il s'agit là d'une
tendance positive pour l'industrie et l'activité. L'accent a également été mis
sur la capacité à rendre des comptes concernant les objectifs, les indicateurs
de performances et les quotas de l'entreprise [quotas= pourcentages ou proportions prédéfinies], ce qui concerne chaque point en
interne, des performances jusqu'à la rentabilité.
Une intégration accrue et des projets d'économies d'échelle ont
également été mis en avant au niveau des ressources humaines. A titre
d'exemple, les logiciels de recrutement et de gestion des performances étaient
traditionnellement achetés séparément, sans interaction à l'usage [on comprend mais bon... "à l'usage"]. Dans de
nombreux cas, les succursales de différents pays disposaient chacune de
solutions disparates [les filiales dans chaque pays disposaient de solutions différentes, c'est pas mieux ?], à gérer seules non sans difficultés.
Sur le plan technologique, de nombreux fournisseurs de solutions
de gestion des talents ont eux-mêmes réussi à se renforcer par le biais de
fusions-acquisitions, se traduisant par l'intégration de plates-formes et de
systèmes en interne. Dans le même temps, le modèle des logiciels fournis en
tant que services ou SaaS (Software as a Service) est arrivé au stade de la
maturité, facilitant les déploiements multiples ainsi que l'administration de
ces produits. Toutes ces intégrations ont eu un effet boule de neige, dopant la
demande de solutions globales évolutives pouvant être intégrées dans des
processus métiers.
A l’avenir, trois tendances
macroéconomiques vont affecter la sphère de la gestion des talents : le
vieillissement de la masse salariale [Year ! Une masse salariale vieillie, moi je vais rajeunir mon salaire], la pénurie de main d’œuvre qualifiée dans
certaines industries [au sens américain je suppose] et la guerre des talents, à l'heure où les économies vont
sortir de la récession. Plus que jamais, nous avons désormais besoin de talents
adaptés à nos besoins futurs. Les chefs d'entreprise sont en quête d'une vision à long terme de leurs besoins et
de programmes de ressources humaines dans les secteurs critiques. Ces
bouleversements aboutissent à trois grandes tendances en matière de recherche
des talents nécessaires pour l'avenir : la planification des effectifs,
l'apprentissage mobile et social, ainsi que le recrutement social.
Les entreprises se basent de
moins en moins sur l'instinct [gloups !] pour la prise de décision en matière de capital
humain. Les données analytiques ou techniques exploitant des informations
probantes permettent aux dirigeants de prendre des décisions plus avisées
concernant leurs effectifs à chaque étape du cycle de la gestion des talents –
recrutement, sélection, intégration jusqu'au développement du leadership et à
la planification de la relève lors de départs. Une approche empirique du
capital humain, basée sur les données, est indispensable aux entreprises pour
limiter les risques et répartir plus efficacement des effectifs insuffisants en
nombre.
Avec
le départ en retraite de nombre de leurs collaborateurs, les entreprises
commencent à perdre de très grandes compétences. Résultat, les chefs
d'entreprise se focalisent sur les salariés présents [plutôt que ceux partis ?] afin de déterminer les
qualités nécessaires pour les leaders de demain, en cherchant qui correspond au
profil recherché et ce qui doit être mis en œuvre pour garantir sa réussite.
Une démarche qui met sous le feu des projecteurs
les solutions de Workforce Planning et Workforce Analytics. Le concept
d'identification et de développement du leadership n'est pas nouveau. Ce
qui l'est, c'est le fait que les entreprises définissent des ressources, créent
des services ainsi que des formations dédiées au repérage précoce de ces
profils à fort potentiel, puis élaborent des moyens permettant d'assurer leur
développement de la façon la plus efficace possible.
Les autres étoiles montantes sont les systèmes de formation entre homologues (« peer-to-peer
learning ») et les technologies permettant l'apprentissage social
et mobile. La convergence des médias sociaux et des avancées en matière de
technologies de formation, adoptées tant par les particuliers que les grandes
entreprises, donne un coup de pouce à l'apprentissage dans son ensemble.
L'innovation n'est pas la seule à pousser l'apprentissage social : il y a
aussi la masse d'outils sociaux, de gadgets et techniques à la mode,
accessibles et désormais largement ancrés dans la vie quotidienne.
Alors que les entreprises s'adonnent aux médias sociaux sur leur
lieu de travail [l'entreprise est ici personnifiée : "elle s'adonne" à une espèce de loisir, "les médias sociaux", et en plus elle le fait sur le lien de travail ! Hou !] le concept d'apprentissage social redistribue les cartes en
définissant ce qui est possible et la manière dont un salarié souhaite se
former professionnellement. Une révolution qui suscite autant d'enthousiasme
que de craintes de la part des collaborateurs, selon les cas. Pourtant, malgré
les craintes initiales, les entreprises proactives adoptent les technologies
sociales, en espérant des retombées vraiment positives. Avec l'aide des médias
sociaux, la formation professionnelle prodiguée peut contribuer à combler le
fossé entre la stratégie et l'exécution, en permettant aux salariés d'acquérir
les compétences requises pour mettre en œuvre la stratégie de l'entreprise.
Alors que la fin de la récession semble proche, les
dirigeants comprennent qu'ils peuvent conquérir des talents par l’intermédiaire
des médias sociaux – à l'aide de stratégies de recrutement mobile de candidat,
d'arbitrage social [???] et de la solution Recruiting
Execution. Le marketing de
recrutement, également appelé « recrutement
social » [???], permet d'attirer des candidats plus jeunes. Quant au
recrutement de candidats via les médias sociaux, il permet de contribuer la
modernisation de l'image de marque de l'entreprise. Le caractère viral du
recrutement social permet de trouver des candidats, selon la théorie des six
degrés de séparation [bien connue !]. Auparavant, les entreprises n'avaient d'autre choix que
de rassembler des solutions disparates. Désormais, les éditeurs procèdent à des
consolidations et à des intégrations, clés pour profiter de plates-formes
Recruiting Execution complètes.
Avec une vague de candidats compétents et plus jeunes ["compétents" je n'en doute pas mais "plus jeunes"... que qui ? pourquoi ?], il faut
garder à l'esprit que d'ici à 2020, les enfants de l'an 2000
représenteront la moitié de la population active [ah bon ?!] et la majorité de la masse
salariale. Or, la génération née en l'an 2000 dite « du millénaire »
consommant l'information différemment de la génération X et de celle du
baby-boom, les entreprises ne peuvent plus se limiter aux seuls canaux de
communication traditionnels que sont les journaux et les sites d'emploi en
ligne pour entrer en relation avec leurs futurs salariés. Elles doivent les
atteindre via les outils sociaux qu'ils utilisent au quotidien pour
communiquer, collaborer et entrer en relation. La génération du millénaire, qui
utilise des ressources en ligne pour faire des recherches [et surtout qui fait des recherches pour trouver des ressources en ligne], se forgera une
opinion d'une entreprise en fonction de sa politique de médias sociaux. Pour attirer les meilleurs candidats, les organisations
doivent donc adopter une politique de communication pertinente et cohérente [Ouf... que celles qui envisageaient le contraire lèvent le doigt ?!].
Les besoins des entreprises sont à l'origine de ces innovations
réjouissantes, à l'heure où le monde a enfin compris que les ressources
humaines sont l'actif le plus précieux d'une entreprise [Il faudrait le ré-expliquer à Peugeot, Arcelor Mittal, Carrefour, Fralib, etc.]. Un bon profil peut en
effet conduire au succès.
La mondialisation fait également office de locomotive de
l'innovation technologique. Les entreprises cherchent de nouvelles lignes de revenus et de nouveaux marchés, ce qui leur
impose de gérer sans faillir les évolutions rapides liées à la transformation
de l'activité tout en limitant les risques. Capitaliser sur le talent
humain contribue largement à réduire ceux-ci. Cela passe par l'usage de données
analytiques fiables plutôt que par des choix intuitifs des responsables RH ou
de la direction [c'est bien connu : les DRH sont des grands humanistes qui ne fonctionnent qu'à l'instinct... J'en connais même certains qui embauchent sur la base d'une pratique aiguë de la numérologie]. Des chiffres concrets couplés aux outils sociaux et mobiles ad
hoc pour un recrutement efficace.
La gestion d'effectifs mondiaux pose de multiples défis,
notamment imposer des valeurs communes, centraliser la gestion d'équipes
disséminées aux quatre coins du monde, définir les droits et devoirs et
garantir le respect de la diversité. Les entreprises ont par ailleurs besoin
d'agir de façon « glocale », c'est-à-dire tant au niveau global que
local. Autant de défis qui continueront de pousser l'innovation dans les
technologies sociales, mobiles et analytiques, ouvrant la voie à une meilleure
gestion des talents ainsi qu'à l'optimisation de leur développement et de leur
planification.
Pierre Soria est vice-président Europe du sud chez
SuccessFactors, une entreprise SAP.
Source : Tribune
de Pierre Soria, vice-président Europe du sud chez SuccessFactors, intitulée
« Gestion des talents : les 3 grandes tendances pour trouver les
candidats de l’avenir, reçue par mail le 3 septembre 2012
[Je suppose que la terminologie utilisée ci-dessus et cette sémantique "business" proviennent d'une traduction littérale, sans réadaptation du texte à du Français, si ce n'est pertinent au moins intelligible. Je n'ose imaginer que cela ne soit pas le cas. Dans l'affirmative, cela reste surprenant quand il s'agit d'un éditeur comme SuccessFactors qui a un propos souvent original et innovant sur le rôle d'acteur de la stratégie des DRH... Et vous qu'en pensez-vous ?]
Tu vas te faire des copains en faisant de telles corrections de copie mais merci parce que j'ai bien ri (j'avoue) ;))
RépondreSupprimerJ'avoue que le côté "donneur de leçons" est un peu too much mais je trouve justement dommage qu'avec une si belle offre et un positionnement vraiment original, SuccessFactors fasse un tel communiqué.
RépondreSupprimerVous qu'en retenez-vous de ce communiqué ?
Et mon propos est valable pour une majorité d'acteurs, dans le monde des SIRH comme ailleurs.
A l'heure du "content management" et de l'inbound marketing, le rôle des agences ne doit pas se limiter à l'usage de l'application suivante :
http://www.pipotron.free.fr/
Je n'avais pas vu passer ça mais c'est excellent ;-)
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