mardi 28 décembre 2010

Externalisation : les 10 forces sous-jacentes

«Il n’y a plus de freins rédhibitoires» à l’externalisation RH, nous démontrait ici, plus tôt dans l’année, un entretien avec J.J Lecreux (Meta 4 France). D’autant moins de freins que «l’externalisation permet à la fonction de se concentrer sur son métier».

L’analyse du Gartner publiée à ce sujet en novembre dernier sur le site ITRmanager.com (voir le dossier mis en ligne ici) s’étend à l’ensemble des systèmes d’information répondant aux besoins des diverses fonctions de l’entreprise. Bien que ce site d’actu s’adresse principalement aux professionnels de l’informatique (informaticiens d’entreprise ou prestataires de services), cette réflexion sur «les dix forces» qui sous-tendent la marche incontestable vers l’externalisation est intéressante à plus d’un titre pour les DRH.

Hypernumérisation, mondialisation, consumérisation, cloud computing, technologie décisionnelle, sécurité et respect de la vie privée, développement par composants, hyperconcurrence, chaînes de valeur des services métiers et hyperverticalisation: rien qu’à l’énumération de ces dix forces, on se rend compte que les décisions (quoi externaliser et jusqu’où?) et les priorités à définir dans ce domaine, chacun à son niveau (direction générale, direction des achats, DRH ou encore utilisateurs des applications qui ont -parfois- leur mot à dire) ne sont pas simples.

De ces dix composantes, la consumérisation est celle qui semble éclairer la situation sous un angle sociologique. Entendons par ce terme, le fait que l’omniprésence de l’informatique -dans la vie de tous les jours dans et hors de l’entreprise- amène à penser l’informatique de l’entreprise totalement différemment. Aussi facile d’accès et d’usage au boulot qu’à la maison ou ailleurs. Une évolution des usages placée, notamment, sous l’influence du comportement des jeunes générations hyperconnectées, et des «nouvelles possibilités d’accès, de disponibilité et de partage des informations» dont il est plus que temps de tirer parti.

Le mot d’ordre de base des analystes du Gartner : éviter le statu quo. Tout est là pour «réinventer le support par l’informatique de vos objectifs métiers». Un support externalisé … ou pas ?

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