Nulle solution technique d’externalisation – fut-elle la plus performante – ne saurait garantir à elle seule le rôle décisif des hommes et des femmes de l’entreprise. Aussi ne suffit-il pas d'externaliser pour se repositionner automatiquement dans une efficacité accrue. La performance d’une entreprise passe par la performance individuelle et collective de ses salariés.
N’est-ce pas alors la DRH qui détient finalement les cartes maîtresses de tout processus d’externalisation ? La Gestion des Ressources Humaines a comme objectif de mobiliser et de développer les compétences de chacun et de tous pour une plus grande efficacité de l’organisation. Cette organisation à un versant identitaire : « notre » entreprise gagne à externaliser telles ou telles tâches, chacun pouvant alors se recentrer sur son cœur de métier. Mais elle a également un versant systémique : intégrer à notre sphère d’influence les compétences spécilisées et les expertises du prestataire.
Il nous semble ainsi que les DRH des deux entités pourraient travailler à des lignes de GRH convergentes, au moins sous certains rapports, pour garantir et susciter de part et d’autre à la fois le rôle primordial de l’homme et le rôle incontournable d’un élargissement, d’une complémentarisation en système d’entreprises partenaires… partenaires au-delà des simples contraintes du “deal” qui les rapproche.
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